vendredi 30 avril 2010

Le boucanier du roi, de R.E. Feist

Un tome 2 aussi sympathique que le premier, malgré un personnage un peu plus gnangnan au début. Au premier plan, Nicolas, petit frère estropié des jumeaux du premier tome. Là où ses frères courraient les filles en quête d'aventure, Le petit Nicolas est un peu pépère-pantoufle, et plutôt calme en ce qui concerne les demoiselles. Mais ça c'était avant de débarquer chez son tonton et de croiser Abigail, oie blanche de bonne famille.
Mais après 2 ou 3 œillades bien niaises, voilà la donzelle enlevée par des méchants qui l'emmènent par-delà les mers. N'écoutant que son courage (subitement apparu), Nicolas s'embarque alors sur un navire, brave des pirates, des tempêtes et des océans pour retrouver sa (peut-être) promise. Pourquoi peut-être? Disons que quand on est une donzelle du style d'Abigail, flirter avec 2 ou 3 types à la fois, aussi unladylike soit-il, est apparemment monnaie courante.
Qui la rattrapera la première alors? Nicolas ou le cousin? A moins que tous deux ne renoncent à cette péronnelle et ne la laisse se dépatouiller toute seule (Ah, si seulement).
Heureusement, la princesse Margaret, bien moins prude et au vocabulaire plus fleuri, est là pour redorer un peu notre blason mesdames. Ouf!
Je vous rassure néanmoins, le récit, truffé de batailles, de mutilés, de pratiques-magiques-pas-catholiques et de bébêtes bizarres mais non-velues, aura tôt fait de développer les biceps du petit Nico, ainsi que son cerveau.

Votre dévouée bookworm.

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