mardi 31 janvier 2012

Comment (bien) rater ses vacances, de Anne Percin

Cet été-là, Maxime avait le choix entre aller crapahuter dans les montagnes Corses, cerné par papa/maman, ou s'installer en banlieue parisienne derrière l'ordinateur, sous l’œil de sa grand-mère. Allez savoir pourquoi, il a choisi mamie.
Pendant que ses parents à la jeunesse pas-si-retrouvée collectionnent les ampoules, lui collectionne les grasses-matinées et les soirées sur PC, à discuter de tout et de rien avec une dénommée Pika (toute ressemblance avec un individu jaune de sexe mâle et fortement électrique n'est pas tout à fait fortuite).
Seulement quand mamie s'absente soudainement pour une durée indéterminée, les vacances de Maxime se transforment en parcours du combattant : au programme arrestation, shopping et cours de cuisine - ou comment découvrir qu'il ne faut jamais, au grand jamais, mettre certains légumes au micro-ondes. Quoi qu'il en soit, pas de panique, le titre n'a rien de contractuel.
A suivre dans Comment (bien) gérer sa love story (Non, il ne s'agit pas d'une page d'accueil google).

Votre dévouée bookworm.

mardi 17 janvier 2012

Oscar Pill, tome 1, La Révélation des Médicus, de Eli Anderson

La vie la vie la vie la vie ... et voici la vie -la vie, la vie - la belle vie toute pressée d'éclore ...
Bon ok, si vous êtes nés après les années 80, cette référence ne vous dira rien. Aussi, pour la forme, et l'éducation des masses populaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_une_fois..._la_Vie. Il était une fois la vie, ou comment on nous a fait croire, quand on était gamins, que notre corps était rempli de plein de petits bonhommes rigolos, et que les méchants, ben c'était des virus.
Dans la vie d'Oscar Pill, c'est un peu la même chose. Médicus depuis la disparition suspecte de son père dans un accident d'avion (ben oui, l'accident de voiture c'était déjà pris dans Harry Potter), il a le pouvoir de voyager dans le corps humain. Bon forcément il n'y arrive pas du premier coup, et en dehors de ses leçons n'est pas vraiment discipliné (ça vous rappelle pas quelqu'un d'autre?). Poursuivi par un Médicus passé du côté obscur de la force (hum hum) et qui cherche à le tuer pour se venger (hum hum hum), Oscar va faire ami ami avec une fille rousse et un garçon grassouillet véritable rat de bibliothèque (HUM HUM HUM!).
Enfin bref, je vais arrêter de descendre en flèche ce livre que j'ai quand même apprécié. Les rebondissements sont là, même s'ils paraissent parfois enfantins. Mais quitte à suivre la métaphore filée de "Harry-Potter-l'a-fait-avant", on ne peut pas dire que le 1er tome du petit sorcier soit aussi sombre et complexe que les derniers. Attendons donc de voir comment évolue notre Oscar. Et pour les plus fainéants, les producteurs de Harry Potter ont déjà acquis les droit cinématographiques (HUM HUM HUM HUM!)

Votre dévouée bookworm.

dimanche 15 janvier 2012

Gossip Girl, de Cecily Von Ziegesar

Bien souvent, les novélisations sont bâclées et creuses. Mais la série de Cecily Von Ziegesar n'est pas une novélisation, mais bien la matière première à l'origine de la populaire série éponyme.
On y retrouve donc Séréna, Olivia (Blair dans la série), Dan, Jenny, et les autres. Néanmoins, quels changements! Séréna parait avoir 5 ans d'âge mentale, et la capacité d'attention d'un poisson rouge (entraîné, le poisson rouge!). Olivia/Blair, si elle reste narcissique et peu sûre d'elle, et une boulimique schizophrène qui fume comme un pompier, Jenny ne semble pas avoir d'autres sujets d'intérêt que sa volumineuse poitrine, quand à Dan, héros pourfendeur de petits bourgeois sur notre petit écran, il traîne misérablement ses godasses et sa poésie foireuse dans Manhattan, en affichant clairement une espérance de vie digne de Kurt Cobain.
Aucune nuance, aucun sentiment! Là où, selon votre bookworm, la série télé mettait les pieds dans le plat, et mêlait cliché et vraisemblance, la série littéraire part du glauque pour aller dans le très glauque, uniquement rythmé par un allumage de clope ou un débouchage de champagne. A cette allure là, la seule fin possible et plausible, c'est une bande d'ados embourgeoisés ET décédés.
Comme quoi, même quand il ne s'agit pas de novélisation, un matériau d'origine peut être bâclé et creux.

Votre dévouée bookworm.

dimanche 8 janvier 2012

Succubus blues, de Richelle Mead

Pour la plupart des gens, travailler consiste à s'extirper du lit le matin. Mais Georgina Kincaid, l'héroïne de la série Succubus, est plutôt du genre à travailler le soir, si vous voyez ce que je veux dire.
Ni voyez rien d'immoral, tout cela est purement ... démoniaque!
Après avoir vendu son âme au diable, à l'époque où Hercule décimait ses hydres et où Jason cherchait sa toison d'or, la voilà dans le Seattle du 21ème siècle, entourée de ses copains vampires et démons en tout genre, chargée d'assouvir les pulsions de tous les tocards du coin. Car pour un succube, le sexe, c'est de l'oxygène. Seulement voilà, en matière d'oxygène, la sensuelle Georgina est loin d'être regardante. D'un autre côté, pas facile de ronronner avec l'élu de son cœur lorsque chaque baiser réduit systématiquement sa longévité. Néanmoins, devant la timidité touchante de Seth Mortensen, à ses yeux véritable génie du polar américain, qui vient justement d'établir ses quartiers dans la librairie où elle travaille, et la fougue du sulfurant et néanmoins mystérieux Roman, qui met ses résolutions de bon-succube-propre-sur-elle à mal, Georgina a bien du mal à mettre sa nature en sommeil. D'autant que certaines créatures démoniaques ont été assassinées ces derniers jours et que la petite succube, prise à partie par le tueur, aurait bien besoin de réconfort...


Votre dévouée bookworm