dimanche 8 janvier 2012

Succubus blues, de Richelle Mead

Pour la plupart des gens, travailler consiste à s'extirper du lit le matin. Mais Georgina Kincaid, l'héroïne de la série Succubus, est plutôt du genre à travailler le soir, si vous voyez ce que je veux dire.
Ni voyez rien d'immoral, tout cela est purement ... démoniaque!
Après avoir vendu son âme au diable, à l'époque où Hercule décimait ses hydres et où Jason cherchait sa toison d'or, la voilà dans le Seattle du 21ème siècle, entourée de ses copains vampires et démons en tout genre, chargée d'assouvir les pulsions de tous les tocards du coin. Car pour un succube, le sexe, c'est de l'oxygène. Seulement voilà, en matière d'oxygène, la sensuelle Georgina est loin d'être regardante. D'un autre côté, pas facile de ronronner avec l'élu de son cœur lorsque chaque baiser réduit systématiquement sa longévité. Néanmoins, devant la timidité touchante de Seth Mortensen, à ses yeux véritable génie du polar américain, qui vient justement d'établir ses quartiers dans la librairie où elle travaille, et la fougue du sulfurant et néanmoins mystérieux Roman, qui met ses résolutions de bon-succube-propre-sur-elle à mal, Georgina a bien du mal à mettre sa nature en sommeil. D'autant que certaines créatures démoniaques ont été assassinées ces derniers jours et que la petite succube, prise à partie par le tueur, aurait bien besoin de réconfort...


Votre dévouée bookworm

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