mardi 6 mars 2012

The dragon Keeper, de Robin Hobb

Oups, she did it again! Sans la mini-jupe ni les couettes, mais avec un sacré panache, comme toujours.
Moins de 20 ans? Passez votre chemin pour la référence musico-lolita-pop des années 90, et allez plutôt combler vos lacunes littéraires en dévorant la série dernière née de la plume de mon écrivain préférée.
Hobb nous offre un billet direct, à dos de dragon, direction le désert des pluies, quelques années après la fin de son cycle Les aventuriers de la mer et un peu avant l'achèvement chronologique de son mythique L'assassin royal.
Dernier espoir de survie de leur espèce, les descendants de Tintaglia, unique dragon adulte des terres connus, sont cependant mal-en-point. Nés avant terme, ils sont incapables de survenir à leurs besoins, incapables de voler, et donc incapables de se reproduire pour sauver leur race. Un espoir subsiste néanmoins : quitter ces humains qui les craignent et les méprisent pour tenter de rejoindre la cité mythique des anciens : Kelsingra. Pour mener à bien cette tâche, des volontaires sont alors recrutés pour babysitter ces enfants de plusieurs tonnes. Parmi eux : Thymara, jeune fille de 15 ans fuyant son foyer.
De son côté, à Terrilville, Mise découvre les joies de la femme mariée - ou pas. Délaissée par son époux et passionnée par les dragons, elle décide de rejoindre cette race qu'elle aime tant au fin fond du désert des pluies, aidée par un boucanier mal-dégrossi mais fort sympathique : Leftrin.
Il semblerait bien que personne ne soit véritablement ce qu'il semble être dans ce mystérieux désert des pluies. Humains ... comme sauriens.

Votre dévouée bookworm.

Vampire et célibataire, de MaryJanice Davidson

Gravure d'argent, de Yasmine Galenorn

lundi 13 février 2012

La voix du couteau, de Patrick Ness

A la fin du premier chapitre, votre dévouée bookworm s'est dit que les aventures de Todd et de son chien qui parle Manchee n'allaient sans doute pas nous emmener très loin dans l'univers du livre palpitant. Comme quoi, il n'y a que les bookworms imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et comme quoi, il arrive même à une bookworm aguerrie de juger un livre à sa couverture ... ou à son premier chapitre.
Todd est le dernier garçon de son village, et dans 30 jours, il sera un homme, marquant le début de la fin pour Prentissville, où toutes les femmes ont disparu, tuées par une race d'aliens autochtones apparemment vindicatifs. Apparemment, car Prentissville est le pays du faux semblant. Obligé de fuir le village pour sauver sa peau, Todd va foncer droit dans les pattes ... d'une fille. Pris pour cible par Aaron, sorte de Némésis personnelle des deux héros, Todd et Viola vont devoir courir, courir, courir, poursuivis par l'armée de Prentissville qui détruit tout sur son passage. Leur seule chance : rejoindre Haven, la capitale, seule ville capable de résister à la dévastation. Du moins l'espèrent-ils. Car que croire, quand on pensait vivre dans le dernier village de la planète? Quand on découvre qu'il y a encore des femmes, et des enfants, hors de l'univers restreint que l'on connaissait? Quand les hommes que vous avez côtoyé toute votre enfance se révèlent être des meurtriers? Pas le temps de réfléchir, ne reste que la fuite.

Votre dévouée bookworm.

Lottie Biggs n'est presque pas cinglée, de Hayley Long

Charlotte est une adolescente normale : elle va en cours, traine avec sa copine Goose, travaille dans un magasin de chaussures le samedi, et rêve au prince charmant le reste du temps.
A ses heures perdues, Lottie est également narcissique, hystérique et cleptomane. Une ado normale quoi. Surtout lorsque l'indéfectible Goose met le grapin - et la mâchoire - sur Neil Adam, THE bachelor de 15 ans du coin. Lottie passe alors du rire de hyène-qui-a-besoin-de-consulter aux pleurs déchirants-façon-Mrs. Havisham (cf : Dickens, mes ratons chéris).
Un peu dure à suivre une fois passée la vingtaine (d'années, pas de pages), Lottie la pas si cinglée est parfois très horripilante, au point d'avoir envie de lui prescrire quelques calmants. Et si, justement, c'était ça, la solution?
A suivre dans Lottie Biggs n'est presque pas désespérée.

Votre dévouée bookworm.

mardi 31 janvier 2012

Comment (bien) rater ses vacances, de Anne Percin

Cet été-là, Maxime avait le choix entre aller crapahuter dans les montagnes Corses, cerné par papa/maman, ou s'installer en banlieue parisienne derrière l'ordinateur, sous l’œil de sa grand-mère. Allez savoir pourquoi, il a choisi mamie.
Pendant que ses parents à la jeunesse pas-si-retrouvée collectionnent les ampoules, lui collectionne les grasses-matinées et les soirées sur PC, à discuter de tout et de rien avec une dénommée Pika (toute ressemblance avec un individu jaune de sexe mâle et fortement électrique n'est pas tout à fait fortuite).
Seulement quand mamie s'absente soudainement pour une durée indéterminée, les vacances de Maxime se transforment en parcours du combattant : au programme arrestation, shopping et cours de cuisine - ou comment découvrir qu'il ne faut jamais, au grand jamais, mettre certains légumes au micro-ondes. Quoi qu'il en soit, pas de panique, le titre n'a rien de contractuel.
A suivre dans Comment (bien) gérer sa love story (Non, il ne s'agit pas d'une page d'accueil google).

Votre dévouée bookworm.

mardi 17 janvier 2012

Oscar Pill, tome 1, La Révélation des Médicus, de Eli Anderson

La vie la vie la vie la vie ... et voici la vie -la vie, la vie - la belle vie toute pressée d'éclore ...
Bon ok, si vous êtes nés après les années 80, cette référence ne vous dira rien. Aussi, pour la forme, et l'éducation des masses populaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_une_fois..._la_Vie. Il était une fois la vie, ou comment on nous a fait croire, quand on était gamins, que notre corps était rempli de plein de petits bonhommes rigolos, et que les méchants, ben c'était des virus.
Dans la vie d'Oscar Pill, c'est un peu la même chose. Médicus depuis la disparition suspecte de son père dans un accident d'avion (ben oui, l'accident de voiture c'était déjà pris dans Harry Potter), il a le pouvoir de voyager dans le corps humain. Bon forcément il n'y arrive pas du premier coup, et en dehors de ses leçons n'est pas vraiment discipliné (ça vous rappelle pas quelqu'un d'autre?). Poursuivi par un Médicus passé du côté obscur de la force (hum hum) et qui cherche à le tuer pour se venger (hum hum hum), Oscar va faire ami ami avec une fille rousse et un garçon grassouillet véritable rat de bibliothèque (HUM HUM HUM!).
Enfin bref, je vais arrêter de descendre en flèche ce livre que j'ai quand même apprécié. Les rebondissements sont là, même s'ils paraissent parfois enfantins. Mais quitte à suivre la métaphore filée de "Harry-Potter-l'a-fait-avant", on ne peut pas dire que le 1er tome du petit sorcier soit aussi sombre et complexe que les derniers. Attendons donc de voir comment évolue notre Oscar. Et pour les plus fainéants, les producteurs de Harry Potter ont déjà acquis les droit cinématographiques (HUM HUM HUM HUM!)

Votre dévouée bookworm.

dimanche 15 janvier 2012

Gossip Girl, de Cecily Von Ziegesar

Bien souvent, les novélisations sont bâclées et creuses. Mais la série de Cecily Von Ziegesar n'est pas une novélisation, mais bien la matière première à l'origine de la populaire série éponyme.
On y retrouve donc Séréna, Olivia (Blair dans la série), Dan, Jenny, et les autres. Néanmoins, quels changements! Séréna parait avoir 5 ans d'âge mentale, et la capacité d'attention d'un poisson rouge (entraîné, le poisson rouge!). Olivia/Blair, si elle reste narcissique et peu sûre d'elle, et une boulimique schizophrène qui fume comme un pompier, Jenny ne semble pas avoir d'autres sujets d'intérêt que sa volumineuse poitrine, quand à Dan, héros pourfendeur de petits bourgeois sur notre petit écran, il traîne misérablement ses godasses et sa poésie foireuse dans Manhattan, en affichant clairement une espérance de vie digne de Kurt Cobain.
Aucune nuance, aucun sentiment! Là où, selon votre bookworm, la série télé mettait les pieds dans le plat, et mêlait cliché et vraisemblance, la série littéraire part du glauque pour aller dans le très glauque, uniquement rythmé par un allumage de clope ou un débouchage de champagne. A cette allure là, la seule fin possible et plausible, c'est une bande d'ados embourgeoisés ET décédés.
Comme quoi, même quand il ne s'agit pas de novélisation, un matériau d'origine peut être bâclé et creux.

Votre dévouée bookworm.