dimanche 15 janvier 2012

Gossip Girl, de Cecily Von Ziegesar

Bien souvent, les novélisations sont bâclées et creuses. Mais la série de Cecily Von Ziegesar n'est pas une novélisation, mais bien la matière première à l'origine de la populaire série éponyme.
On y retrouve donc Séréna, Olivia (Blair dans la série), Dan, Jenny, et les autres. Néanmoins, quels changements! Séréna parait avoir 5 ans d'âge mentale, et la capacité d'attention d'un poisson rouge (entraîné, le poisson rouge!). Olivia/Blair, si elle reste narcissique et peu sûre d'elle, et une boulimique schizophrène qui fume comme un pompier, Jenny ne semble pas avoir d'autres sujets d'intérêt que sa volumineuse poitrine, quand à Dan, héros pourfendeur de petits bourgeois sur notre petit écran, il traîne misérablement ses godasses et sa poésie foireuse dans Manhattan, en affichant clairement une espérance de vie digne de Kurt Cobain.
Aucune nuance, aucun sentiment! Là où, selon votre bookworm, la série télé mettait les pieds dans le plat, et mêlait cliché et vraisemblance, la série littéraire part du glauque pour aller dans le très glauque, uniquement rythmé par un allumage de clope ou un débouchage de champagne. A cette allure là, la seule fin possible et plausible, c'est une bande d'ados embourgeoisés ET décédés.
Comme quoi, même quand il ne s'agit pas de novélisation, un matériau d'origine peut être bâclé et creux.

Votre dévouée bookworm.

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