mercredi 23 décembre 2009

The vampire diaries 2

Bon, par où commencer ?
Par un j'ai bien aimé, mais ?
Non, honnêtement, c'est pas si mal. On retrouve le petit côté flippant/angoissant du 1er livre et je n'ai pas trouvé l'intrigue téléphonée. Plus qu'un roman pour ados de base on a un vrai suspense. Pas de "machin découvre que truc est un ... vampire/loup garou/immortel" (rayez la mention inutile) et une histoire qui ne tourne qu'autour de ça. Bon là je suis une grosse hypocrite puisque ces bouquins à mention inutile, je les ai tous ^^. En résumé, le point positif de L.J.Smith est un vrai suspense.
Le côté négatif alors ? Peut-être un petit côté conte-de-fées. Pas de personnages torturés qui vivent dans l'ombre, terrifiés à l'idée que l'on découvre leur secret et qu'on les écartèle en place publique. Mais en définitif, est-ce vraiment un défaut? Je me le demande.

Votre dévouée bookworm.

jeudi 10 décembre 2009

Journal d'une princesse

Alors certes la couverture, quand on a plus de douze ans, n'est pas palpitante. Certes la version française n'est pas mieux, les éditions J'ai Lu ayant automatiquement associé le mot princesse à une somptueuse-mais-irritante-pour-les-yeux couverture rose, mais quand même, prenez sur vous svp, car cette série de livres hilarante vaut vraiment le détour.
Faites la rencontre de Mia, militante écolo de 13 ans vivant à Manhattan, qui se retrouve bombardée princesse héritière de la principauté de Genovia, rien que ça. (Au fait, oui, il y a eu un film, non, je ne sais pas ce qu'il vaut...) Mais le problème quand on est passionnée par la sauvegarde des phoques et qu'on se ronge les ongles, c'est que se transformer en parfaite aristocrate n'est pas une mince affaire. Coachée par sa grand-mère plus manipulatrice que mamie-gâteau, Mia va souffrir, souffrir, souffrir,... pour notre plus grand plaisir (oui, l'espèce humaine est cruelle).
Mais entre une subvention à Greenpeace et une leçon sur le thème "comment reconnaître les couverts à poisson" (d'autant plus inspirante quand on est végétarienne...hum), Mia a d'autres problèmes bien plus graves, bien connus au lycée sous le nom de ... Michael. Ah! Michael, c'est un peu son docteur Mamour à elle vous voyez, un héros des temps modernes, un intellectuel sans lunettes mais avec biceps,... pardon je m'égare.
Enfin bref, que l'on ait douze ou trente ans, il faut bien l'avouer, nous aussi on succombe à la fraîcheur rafraîchissante de cette petite Mia. Et avec 10 tomes, nous voilà bien servis.

Votre dévouée bookworm.

lundi 7 décembre 2009

Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants, Terry Pratchett

Un livre de Terry Pratchett, c'est un peu comme un milles-feuilles : on savoure des couches et des couches de plaisir...mais sans aller jusqu'au dégout. Un livre de Terry Pratchett, c'est donc comme un milles-feuilles, mais en mieux.
Bienvenue dans l'univers du Disque-Monde, lieu où la loufoquerie règne en maître, où la guilde des voleurs vous laisse en paix moyennant cotisation (qui a dit que les voleurs étaient malhonnêtes), où les mages ne font pas de magie, ou du moins pas volontairement, et où une bande de rats qui boulottent un truc pas net se mettent soudain... à penser. Pire que ça, ils se mettent à réfléchir, et même à parler. Guidés par le chat Maurice, devenu soudainement aussi bavard qu'eux, ils vont mettre au point leur arnaque à la George Clooney, leur propre Maurice's eleven. Leur plan : faire raquer les humains. Ben quoi, il faut bien penser à mettre de côté pour ses vieux jours, même quand on est un rat. Leur technique : en compagnie d'un gamin à l'air pas très éveillé, ils vont de ville en ville, terrorisent les petites vieilles à coup de natation synchronisée dans la crème ,jusqu'à ce que cette brave populace supplie financièrement le gamin de jouer de sa flûte enchantée pour entraîner tous ces affreux rats hors de la ville. Ça vous rappelle pas quelque chose?
Seulement voilà, à Bad Igoince, ils vont tomber sur un os.
Au cœur d'un suspens omniprésent, Pratchett va encore une fois utiliser ses brillantes créations pour remettre l'Humain en question, sans jamais, néanmoins, se départir de son humour ravageur.

Votre dévouée bookworm