lundi 13 février 2012

La voix du couteau, de Patrick Ness

A la fin du premier chapitre, votre dévouée bookworm s'est dit que les aventures de Todd et de son chien qui parle Manchee n'allaient sans doute pas nous emmener très loin dans l'univers du livre palpitant. Comme quoi, il n'y a que les bookworms imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et comme quoi, il arrive même à une bookworm aguerrie de juger un livre à sa couverture ... ou à son premier chapitre.
Todd est le dernier garçon de son village, et dans 30 jours, il sera un homme, marquant le début de la fin pour Prentissville, où toutes les femmes ont disparu, tuées par une race d'aliens autochtones apparemment vindicatifs. Apparemment, car Prentissville est le pays du faux semblant. Obligé de fuir le village pour sauver sa peau, Todd va foncer droit dans les pattes ... d'une fille. Pris pour cible par Aaron, sorte de Némésis personnelle des deux héros, Todd et Viola vont devoir courir, courir, courir, poursuivis par l'armée de Prentissville qui détruit tout sur son passage. Leur seule chance : rejoindre Haven, la capitale, seule ville capable de résister à la dévastation. Du moins l'espèrent-ils. Car que croire, quand on pensait vivre dans le dernier village de la planète? Quand on découvre qu'il y a encore des femmes, et des enfants, hors de l'univers restreint que l'on connaissait? Quand les hommes que vous avez côtoyé toute votre enfance se révèlent être des meurtriers? Pas le temps de réfléchir, ne reste que la fuite.

Votre dévouée bookworm.

Lottie Biggs n'est presque pas cinglée, de Hayley Long

Charlotte est une adolescente normale : elle va en cours, traine avec sa copine Goose, travaille dans un magasin de chaussures le samedi, et rêve au prince charmant le reste du temps.
A ses heures perdues, Lottie est également narcissique, hystérique et cleptomane. Une ado normale quoi. Surtout lorsque l'indéfectible Goose met le grapin - et la mâchoire - sur Neil Adam, THE bachelor de 15 ans du coin. Lottie passe alors du rire de hyène-qui-a-besoin-de-consulter aux pleurs déchirants-façon-Mrs. Havisham (cf : Dickens, mes ratons chéris).
Un peu dure à suivre une fois passée la vingtaine (d'années, pas de pages), Lottie la pas si cinglée est parfois très horripilante, au point d'avoir envie de lui prescrire quelques calmants. Et si, justement, c'était ça, la solution?
A suivre dans Lottie Biggs n'est presque pas désespérée.

Votre dévouée bookworm.