mercredi 18 août 2010

Les aventuriers de la mer, de Robin Hobb

En 2002, alors que je n'étais encore qu'un tout jeune rat de bibliothèque, j'ai eu entre les mains mon premier roman de Robin Hobb. Après 1 mois de lecture et 6 tomes, sa série de l'assassin royal me laissa stupéfaite, et incapable d'entamer aucune nouvelle lecture pendant plusieurs jours. L'histoire finie, mon esprit et mon imagination s'y retrouvèrent coincés, incapables de supporter la douloureuse séparation. Mais Hobb avait entendu mes suppliques, et la série continua...
Les aventuriers de la mer est un spin off de cette série, se déroulant majoritairement sur mer et à Terrilville, petite enclave de réfugiés devenus principalement des marchands, à bord de leurs navires mythiques : les vivenefs. Fabriquées à base de bois sorcier, que l'on ne trouve que dans le mystérieux désert des pluies, et qui en plus vous coûte un rein par génération, les vivenefs ont pour particularité de ... parler. Et de penser par elle-même. Inextricablement liées à leur famille de propriétaire, elles parcourent les océans, vaisseaux de commerçants plus rapides et plus solides que n'importe quels autres.
A l'aube de l'éveil de la Vivacia, vivenif de la famille Vestrit, Althéa, amoureuse de son bateau et de la navigation depuis qu'elle est capable de grimper au gréément, s'en voit dépouillé au profit de son beau-frère, homme cupide et tête-à-claques, qui décide d'en faire un transport d'esclaves. Restée à quai, Althéa s'engage alors sur différents bateaux, à la recherche d'une approbation collective de ses talents de marin, et ce afin de reconquérir Vivacia. Mais c'était compté sans Kennit, archétype du sadique refoulé et pirate mégalomane, qui s'empare du navire. Son ambition : devenir roi des pirates (mégalo, je vous l'avais bien dit). Revenue à Terrilville, Althéa s'embarque sur une vivenef déchue, Parangon, en compagnie de l'ex-second de la Vivacia - et bizarrement très séduisant - Brashen, avec pour objectif de faire désenfler les chevilles de ce Kennit. Mais les temps sont durs et la voilà obligée d'abandonner le reste de sa famille au milieu des remugles d'un début de guerre civile, tandis que les matelots engagés à la va-vite avant son départ semblent se faire l'écho du mot mutinerie. Quant à son neveu, Hiémain, otage sur la Vivacia et à l'origine voué à la prêtrise, peut-être est-il plus fait pour la vie de pirate que pour la religion après tout.

Votre dévouée bookworm.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire