lundi 3 mai 2010

Si je reste, de Gayle Forman

Après un dilemme Cornélien assez perturbant psychologiquement, je me suis décidée à lire ce livre en français plutôt qu'en anglais (disons qu'il était sous mon nez à la librairie et que ma journée avait été passablement pauvre, culturellement parlant, jusque là).
Et comme prévu, j'y suis allée de mon kleenex. En y repensant, ce livre m'a rappelé La nostalgie de l'ange d'Alice Sebold, en mieux, mais en pire. Je sais, c'est nébuleux, mais quand je vous aurai écrit (attention, révélation imminente...) que le personnage assiste à l'histoire tandis qu'elle est dans le coma, alors que son alter-ego Séboldien était belle et bien morte, on se sent un chouilla plus optimiste. Pour le côté "pire", je vous laisse la surprise, pas de raison que je sois la seule à investir chez lotus.
Pourquoi lire ce livre alors? Pour connaître la réponse au titre bien sûr. Va-t-elle rester? Le résumé par flash-back de sa vie va faire pencher la balance d'un côté, mais lequel? Et le plus grand topos de la littérature, toute culture confondu (l'amour, évidemment, quoi d'autre?) va-t-il encore triompher de l'adversité-de-ce-monde-plein-de -perversité-qui-ne-cesse-de-mettre-des-bâtons-dans-les-roues-à-ceux-qui-s'aiment? J'en fais des tonnes, vous l'aurez compris. Mais au fond, après ces 183 pages, peut-être pas tant que ça...

Votre dévouée bookworm.

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