lundi 3 mai 2010

Que serais-je sans toi? de Guillaume Musso

Dites bonjour au tout dernier né de Monsieur Musso. Tout dernier né, en poche évidemment. Cela s'appelle avoir de petits moyens, et une grosse soif de lecture.
Et dites aussi bonjour au petit nouveau en quête de l'âme sœur, j'ai nommé Martin. Sauf que comme toujours chez Meetic-Musso, celui-ci va devoir ramer un temps (treize ans) avoir d'avoir son "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Et encore, pas sûr que le happy end ait lieu, quand on est flic et que le père de la donzelle n'est autre qu'un Arsène Lupin des temps modernes, dérobeurs d'oeuvres d'arts, escamoteurs de diamants, et chapardeurs de quincailleries de valeur en tout genre. Voilà pour le décor, plutôt sympathique par son aspect "thriller".
Le style maintenant? Eh bien Musso fait du Musso. Redondant comme phrase? Ça tombe bien lui aussi. Et le personnage de se plonger dans ses réflexions métaphysiques (parfois assez jolies je dois le confesser), parce-que la vie c'est ça, et la vie c'est ça, mais la vie c'est ça aussi, et la vie c'est ça aussi (la bande aurait-elle des ratées?) Comme le disait ma professeur de français en troisième (une dame charmante au demeurant), l'énumération provoque l'accumulation, créant un effet d'insistance. Sauf que parfois, pas besoin d'insister, on l'avait compris tout seul, que le personnage était paumé.
Mais parce-que dans le fond, on les aime bien nos contes à la Disney, et bien on vous pardonne de bon coeur, nous les rabats-joie.

Votre dévouée bookworm.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire